Après l’accord passé entre Insoumis et Anticapitalistes en Nouvelle Aquitaine, c’est dans la région Occitanie que le NPA s’allie à la France Insoumise et GDS pour mener la campagne des élections régionales.
Après plusieurs semaines de discussions, la « gauche qui lutte » portera un programme d’urgence pour les classes populaires qui se place en rupture avec la gestion capitaliste de la société. Après un an de gestion catastrophique de la pandémie, face à la montée de l’extrême-droite (particulièrement forte dans notre région), et dans une région gouvernée par les sociaux-libéraux du PS, Occitanie Populaire représente un espoir pour toutes celles et tous ceux qui se battent au quotidien et ne se résignent pas à subir le rouleau compresseur capitaliste.
La situation sanitaire, la vague de licenciements qui touche la région, la crise écologique et la montée de l’autoritarisme sont autant de raisons qui justifient une alliance électorale entre des militantes et des militants qui se côtoient au quotidien dans les luttes sociales. Il ne s’agit pas d’une alliance politicienne mais bien d’une liste qui, au-delà des organisations signataires, mettra en avant des syndicalistes, des gilets jaunes, des militantes féministes, des actrices et des acteurs des luttes écolos ou de la solidarité avec les migrantEs.
La campagne que nous voulons mener doit à la fois être précise sur les axes programmatiques tout en se liant aux luttes qui ne s’arrêtent pas en période électorale. Occitanie populaire peut condenser dans cette élection un programme pour les combats de notre camp social.
Nous défendons que la région ne doit plus verser un seul euro d’argent public aux entreprises qui licencient. Dans le même temps, nous revendiquons, aux côtés des salariéEs qui se battent pour leurs emplois, qu’il ne doit pas y avoir un seul licenciement dans la région, qu’il faut baisser le temps de travail pour travailler moins et travailler toutes et tous. La démocratie ne doit pas ‘arrêter à la porte des entreprises. Les salariéEs devraient pouvoir disposer d’un droit de véto sur toutes les grandes décisions de l’entreprise et récupérer l’outil de production quand c’est nécessaire. C’est avec ce programme que le NPA soutiendra, avec la liste Occitanie populaire, des travailleurs.euses en lutte aux quatre coins de la région, à commencer par la SAM à Decazeville qui est occupée depuis jeudi dernier.
La santé sera au cœur de la campagne. Carole Delga (présidente sortante PS) défend une régionalisation de la santé qui porterait un coup fatal à l’égalité d’accès au soin. Ces propositions sont inadmissibles et aux côtés des soignantEs et de leurs organisations syndicales nous nous y opposerons vivement. Il en sera de même pour les transports SNCF régionaux. Occitanie Populaire est la seule liste à défendre la gratuité et le maintien s’un service ferroviaire 100% public.
A l’inverse de la direction régionale PS sortante, bien souvent soutenue par EELV, Occitanie Populaire combattra les Grands Projets Inutiles qui se multiplient dans la région. Nous manifesterons contre l’autoroute Catsres-Toulouse ce samedi 17 avril, nous nous opposons à l’extension du port de Port La Nouvelle.
Nous défendons également une rupture démocratique, à l’inverse du cours autoritaire actuel. Cela passer par la mise en place de l’une des revendications des Gilets Jaunes, le RIC (Referendum d’Initiative Citoyenne). Cela passe aussi par la solidarité avec les migrantEs, l’ouverture des ports de la méditerranée aux réfugiéEs.
Pauline Salingue conduira, pour le NPA, la liste Occitanie Populaire aux côtés de Myriam Martin, Manuel Bompard (LFI) et Christian Bélinguier (GDS). Josie Boucher sera tête de liste pour le NPA en Catalogne Nord.