La campagne de Philippe Poutou est bel et bien lancée. Il est venu ce mardi 23 novembre à Toulouse pour défendre les perspectives du Nouveau Parti Anticapitaliste : le ras le bol de Macron, le refus de l’extrême droite, la nécessité d’un programme d’urgence anticapitaliste, la volonté de reconstruire une gauche qui n’a pas renoncé et qui ne lâchera rien.
Au final, ce sont plus de 900 personnes qui sont venues à la rencontre du candidat anticapitaliste, ce qui est un véritable succès. Une vraie lueur d’espoir dans ce début de campagne qui serait condamnée, selon les médias et les instituts de sondages, à un affrontement entre Macron et l’extrême-droite.
La journée de Philippe Poutou a commencé avec sa participation au rassemblement initié par la CGT 31 devant le garage Renault pour soutenir les salariéEs de la SAM dans l’Aveyron. Renault, unique client de la SAM, organise la liquidation de la fonderie en refusant tout repreneur. Philippe Poutou, qui s’est battu pendant des années contre Ford, jusqu’à la fermeture de son usine, a ainsi exprimé sa solidarité face aux patrons voyous de l’automobile.
Philippe Poutou s’est ensuite rendu à l’Université Jean Jaurès pour un meeting qui a fait salle comble avec plus de 500 étudiant.e.s enthousiastes de recevoir le candidat sur leur lieu d’étude. Alice et Diane du NPA jeune ont présenté le programme du NPA pour la jeunesse et ont exprimé leur solidarité avec la grève générale en Guadeloupe. Philippe Poutou a ensuite présenté la campagne du NPA et échangé avec la salle.
Un second meeting a eu lieu le soir au centre-ville. Il a regroupé 400 participant.e.s. Un meeting sous les couleurs des luttes et du combat contre les violences faites aux femmes. Tennessee a rappelé le combat du NPA sur les questions écologiques. Bettina, animatrice périscolaire et Marie, syndicaliste dans la santé ont représentés les luttes dans leur secteur respectif. Pauline Salingue, porte-parole de Philippe Poutou, est intervenue sur la situation des femmes et sur les luttes contre les violences et le patriarcat à deux jours de la manifestation du 25 novembre (18h30 – Métro Capitole à Toulouse). Enfin, Philippe Poutou a posé les perspectives de la reconstruction d’une gauche de combat, une représentation politique de notre camp social qui fait tant défaut dans la situation politique. La campagne présidentielle sera l’occasion de défendre cette perspective.
Toulouse le 24 novembre 2021