Chaque jour qui passe voit la candidature de François Fillon s’enfoncer un peu plus. La mise en examen semble inévitable, alors que Fillon avait promis de retirer sa candidature si cela arrivait. Il n’y a pas de limite au culot de Fillon, qui se maintient, en évacuant toute retenue morale… Au-delà du feuilleton, des trahisons et revirements, le vrai problème est le maintien d’une caste politicienne totalement déconnectée de la réalité du monde du travail.
Un million d’euros détournés par Fillon, autant que par le FN pour ses prétendus assistants au Parlement européen, tandis que Emmanuel Macron a semble-t-il utilisé 120 000 euros de « frais de bouche » de Bercy pour lancer sa campagne, sans compter le reste de ses financements, bien mystérieux... Voilà les mœurs des candidats des puissants, des capitalistes.
Il faut une rupture avec le fonctionnement de ce système, ce qui passe par la suppression de la fonction présidentielle, véritable monarchie républicaine. Il est aussi nécessaire de limiter les indemnités des élus au niveau du salaire moyen d’un ouvrier ou d’un employé (2300 euros nets aujourd’hui, au lieu de 13 000 euros bruts actuellement), parce qu’il n’y a pas de raison que ceux qui nous représentent touchent plus que nous. Enfin, il faut rendre possible la révocabilité des élus.
Tout cela rend d’autant plus nécessaire la nécessité qu’une voix différente puisse s’exprimer dans cette élection, pour montrer ce que vit au quotidien la grande majorité de la population. Fillon, malgré les magouilles... est le candidat qui a recueilli le plus de parrainages au conseil constitutionnel ! Aussi, nous appelons les maires à parrainer ma candidature pour permettre que la voix d’un salarié puisse exister dans cette campagne.
Montreuil, le jeudi 2 mars 2017