La Mairie de Toulouse de Jean-Luc Moudenc n’aiment pas la culture populaire. Depuis plusieurs années, la municipalité met la pression sur les établissements de nuit (salles de concerts, bars) qui font vivre une scène musicale dans la ville rose. En ne respectant pas l’antériorité des établissements concernés et en donnant systématiquement raison au voisinage, la ville est en train de perdre ses lieux festifs et culturels en centre-ville, au plus grand bénéfice des grosses salles de spectacle.
Aujourd’hui, c’est le bar Le Ravelin, quartier Saint Cyprien, qui est menacé de ne plus pouvoir faire jouer de groupe. Cette salle est pourtant un haut lieu de la musique live à Toulouse et fait jouer chaque année des dizaines de groupes. Ce n’est pas un évènement isolé. Jean-Luc Moudenc a appliqué des fermetures administratives dans des bars comme le ÔBohem ou le Wanted, a imposé la fermeture de La Dernière Chance, et, par le biais de la Police Municipale met la pression sur de nombreux bars ou salles de concerts en ville comme l’Itinéraire Bis ou la Cave à Rock pour ne citer que quelques exemples parmi tant d’autres.
Par ailleurs, ces mesures répressives ont des conséquences sur l’emploi et les associations qui organisent les concerts. Elles mettent en danger tout un secteur d’activité.
Toulouse Anticapitaliste s’oppose à ces pratiques et apporte toute sa solidarité aux lieux concernés qui participent de la vitalité culturelle de la ville. Une culture populaire pour laquelle il faut aujourd’hui se battre afin que la scène locale puisse trouver facilement des lieux pour se produire. Nous appelons à signer la pétition de soutien au Ravelin.
Pauline Salingue et Nicolas Mousset pour Toulouse Anticapitaliste