Jean-Luc Moudenc tente de masquer le bilan catastrophique de sa politique pour les couches populaires en tentant d’effrayer les toulousaines autour des politiques sécuritaires.
En 6 ans, le Maire sortant a doublé le nombre de policiers municipaux. Il les a armés lourdement jours et nuits. Il a multiplié par 20 le nombre de caméras de vidéo-surveillances. Pour le prochain mandat, il prévoit de poursuivre son délire sécuritaire en ajoutant de nouvelles caméras (au moins 100), en demandant l’augmentation des effectifs de la Police nationale ou encore en convoquant les jeunes qui seraient « tentés par la délinquance ».
Cette dernière mesure est une véritable provocation qui viserait à convoquer des jeunes devant une assemblée présidée par un élu pour « désengorger les tribunaux ». Cela montre la volonté de Jean-Luc Moudenc de se transformer en petit sheriff !
Toutes ces mesures sont pourtant inutiles pour vivre de façon apaisée. Loin de réduire les agressions, la politique de Jean-Luc Moudenc les déplace dans d’autres secteurs de la ville. La présence d’armes à la ceinture des policiers ne fait qu’augmenter le niveau de violence dans toute la société.
Mais le but caché de la politique sécuritaire de la Mairie est tout autre. Leur politique c’est la chasse aux pauvres (arrêté anti-bivouac), aux migrants mais également la tentative d’expulser des syndicats de leurs locaux et la répression toujours plus violente des mouvements sociaux. Nous l’avons constaté depuis un an dans le cadre de la mobilisation des Gilets Jaunes. C’est bien Jean-Luc Moudenc qui a galvanisé les troupes pour cogner plus fort et qui a demandé à la Préfecture d’interdire aux manifestants l’accès à la Place du Capitole !
Toulouse anticapitaliste défend la suppression de la vidéo-surveillance et le désarmement de la Police Municipale. Pour nous, l’insécurité est avant tout sociale. Nous défendons aussi et avant tout la gratuité et le développement des services publics, l’arrêt des politiques de gentrification, le contrôle par les travailleurs, les jeunes et la population du fonctionnement de la cité !
Alors plutôt que de convoquer les jeunes, Toulouse Anticapitaliste propose de convoquer Jean-Luc Moudenc afin qu’il rende des comptes sur sa politique qui est bien dans la droite ligne de son principal soutien : Emmanuel Macron.
Pauline Salingue et Nicolas Mousset
Pour la liste « Toulouse Anticapitaliste » - Le 4 février 2020