Aujourd’hui, pour le premier jour des épreuves du bac, de nombreux et nombreuses enseignantEs étaient en grève contre la casse du droit à l’éducation par Macron et Blanquer. 800 étaient rassembléEs ce matin dès 8h devant le rectorat avant de se réunir en AG et de reconduire la grève demain.
Depuis 6 mois les personnels se mobilisent mais le gouvernement avance en force. En novembre et décembre la seule réponse aux lycéenNEs qui manifestaient contre la sélection et les réformes du lycée aura été la répression policière et administrative.
Dans ce contexte, la grève massive ce lundi 17 juin marque définitivement la rupture entre les personnels éducatifs et une institution qui se dévoile de plus en plus autoritaire et inégalitaire. Si les épreuves du bac ont pu tout de même se dérouler, c’est parce que le ministère est allé chercher des personnels dans des services non enseignant, fait pression sur les précaires pour contrer la grève et masquer son désaveu par la communauté éducative.
Le NPA tire son chapeau à toutes celles et ceux qui tiennent bon malgré une campagne médiatique et les pressions hiérarchiques contre la grève. La seule vraie injustice que subissent les lycéenNEs, ce sont la sélection et l’inégalité d’accès à l’éducation et aux études. Ce qui va gâcher l’avenir de générations entières dans le système éducatif ce sont bien les réformes libérales et l’avènement d’une école faite sur mesure pour le capitalisme. Il y a là des enjeux bien plus importants pour toute la jeunesse que le déroulement "normal" du bac cette semaine.
La mobilisation a d’ores et déjà entamé la légitimité de Blanquer et c’est vital car il ne s’arrêtera que lorsque nous l’arrêterons.
Vive la grève ! A bas Blanquer, le gouvernement et leur projet extrême d’école capitaliste !
Toulouse, le 17 juin 2019