Ce samedi 9 février, environ 10 000 personnes ont battu le pavé des rues toulousaines pour l’Acte 13 des Gilets Jaunes, faisant de la ville rose une place forte de la mobilisation contre Macron. Plus que jamais, les revendications sociales et démocratiques sont mises en avant par les manifestantEs. La convergence entre Gilets Jaunes et organisations du mouvement ouvrier progresse comme l’a montré la journée de grève du 5 février.
C’est dans ce contexte qu’une trentaine de fascistes, proches des milieux identitaires et hooligans, ont attaqué un pôle de la manifestation progressiste et anticapitaliste, dont le NPA faisait parti. Pour la plupart masqués, ils ont voulu en découdre avec notre cortège mais ont été repoussés par les militantEs présentEs. Ils ont rapidement quitté la manifestation face à la solidarité exprimée par de nombreuses et nombreux manifestantEs et organisations envers le cortège attaqué.
L’extrême-droite et ses bandes fascistes n’ont rien à voir avec le mouvement des gilets jaunes. Ils véhiculent un projet politique de division des classes populaires, sexiste, homophobe, raciste et antisémite. Ils font ainsi le jeu de Macron et du patronat en s’en prenant aux militantEs anticapitalistes qui se battent dans et avec les Gilets Jaunes pour l’émancipation des exploitéEs et des oppriméEs.
Dans les jours qui viennent et dans les prochaines manifestations, nous continuerons à agir, dans l’unité avec les organisations progressistes toulousaines, pour ne pas tolérer la présence des fascistes dans les rue toulousaines, pour la victoire du mouvement des Gilets Jaunes face à Macron.
Toulouse, le 10 février 2019