Nos organisations font le constat que les salariés, actifs, retraités et privés d’emploi aspirent à vivre mieux dans un monde de justice, de progrès social et de paix.
Pourtant, alors que les richesses créées par les travailleuses et les travailleurs de ce pays n’ont jamais été aussi élevées, les conditions de travail et de vie se dégradent sous les coups de boutoir du MEDEF et de son gouvernement.
Pour accroître les bénéfices des actionnaires, le capital comprime les salaires, diminue le pouvoir d’achat et augmente le temps de travail.
Dans la 5ème puissance économique mondiale, les contre-réformes réactionnaires successives repoussent des millions de salariés et leurs familles à l’écart de la prospérité. Elles condamnent les salarié-es, les étudiant-es, les citoyens à prendre tous les risques pendant que les actionnaires encaissent tous les bénéfices.
C’est bien d’un affrontement de classe qu’il s’agit dans lequel Solidarité et démocratie sont mises à mal par la casse des Services Publics et de la Sécurité Sociale.
Les attaques contre la capacité des travailleuses et des travailleurs à intervenir dans la gestion des entreprises sont incessantes. Elles vont de pair avec celles contre la représentation des citoyens et leur possibilité d’intervention dans la vie politique ainsi qu’une aggravation des conditions d’accueil des migrants par des dispositions uniquement répressives.
Les déploiements policiers disproportionnés, souvent accompagnés de violences notables comme à Notre-Dame-des-Landes ou bien encore dans les universités et dans les entreprises en lutte, visent non seulement à réprimer le mouvement social, mais aussi à faire peur aux citoyens pour les décourager de venir dans la rue manifester leur détermination à défendre leurs droits et leurs revendications.
Les conflits armés auxquels la France et l’Europe sont associés se multiplient. Guerres, destructions, dégradations environnementales sont les marques d’un capitalisme qui cherche à étendre encore et toujours ses bénéfices. L’être humain et la planète ne sont plus considérés que comme des instruments de profits.
Et pourtant, dans ce contexte, les salariés, les citoyens ont décidé de relever la tête, de se saisir de leurs organisations et de se mobiliser massivement pour vivre mieux, au travail comme dans la société. C’est le sens du combat des salariés et de la jeunesse dans les universités, à la SNCF, d’Air France, des EHPAD... et bien d’autres qui se battent pour une société plus juste, plus égalitaire, plus ouverte dans laquelle l’être humain, et la satisfaction de tous les besoins sociaux doivent primer sur toute autre considération. La lutte actuelle des Cheminots, soutenue par les usagers de la SNCF, contre la privatisation de l’entreprise publique et la fermeture de lignes est notamment symbolique de ce combat pour une autre conception de la société.
Il est possible de changer de société !
Nous appelons les salariés (actifs, retraités, sans emplois), les citoyens, la jeunesse à se saisir de leurs organisations, syndicats, partis politiques, associations, mouvements et à participer massivement aux initiatives qui visent à élargir le rapport de force.
A cet effet, nous appelons à un 1er Mai d’ampleur pour exprimer la solidarité internationale des travailleuses et des travailleurs en lutte, exiger la paix et la prospérité pour toutes et tous.
Toulouse : Manifestation, 10 heures à Esquirol
Saint–Gaudens : rassemblement, 10 heures, place Jean-Jaurès
Signataires : CGT31, FSU31, Solidaires 31, UET, UNEF, RESF, PG, PCF, PS, FI, NPA, PCOF, GDS31, Ensemble, Génération-s 31, DAL 31, MJCF, Copernic, UPT, Mouvement de la Paix, MUTAMI, Comité de défense de l’hôpital public,