Ce vendredi 28 septembre, 550 manifestant-e-s se sont réuni-e-s Place St Cyprien à Toulouse à l’occasion de la journée internationale de défense du droit à l’avortement. Le collectif unitaire, rassemblant plus d’une trentaine d’organisations dont le NPA, avait déposé un parcours allant vers le centre-ville pour rejoindre la soirée féministe et festive organisée à la Bourse du travail.
La préfecture avait refusé ce parcours souhaitant encore une fois empêcher toute manifestation en centre-ville. Lors de l’arrivée au Pont Neuf, le cortège s’est retrouvé face à des véhicules et un cordon policier qui leur barrait le passage. Face à cette manifestation désirant poursuivre son parcours, la Police n’a pas hésité à faire usage de gaz lacrymogènes, de coups, d’étranglements alors même que des enfants étaient présents.
Cette répression est d’autant plus inacceptable qu’elle s’est abattue sur des femmes qui manifestaient pacifiquement contre la remise en cause d’un droit des plus légitimes, l’avortement. Ce n’est pas la première fois ces dernières années qu’une manifestation féministe se retrouve réprimée. Dans un contexte où les violences contre les femmes continuent de tuer tous les jours nous ne pouvons rester silencieux. La Préfecture de Toulouse doit aujourd’hui répondre concernant ces actes inadmissibles.
Toulouse, le 2 octobre 2018