Nous femmes syndicalistes de Haute-Garonne, CGT, FSU et Solidaires, serons en grève et appelons nos collègues, qu’elles soient avec ou sans emploi, à se mobiliser, à faire grève et à rejoindre la manifestation du 8 mars à Toulouse 14H haut des allées Jean Jaurès
Adhal Fatima, AED - Aït Aïssa Saïda, AESH - Akielewiez Agnès, enseignante - Alaoui Samira, téléconseillère - Alava Carole, aide-soignante CHU - Alonso Cister Andréa, enseignante - Andrieu Charlotte, professeure des écoles - Andrillon Agathe, éducatrice spécialisée - Arnaud Elvida, secteur énergie - Arrelano Rachele, vendeuse galeries Lafayette - Baron Bernadette, ministère du travail - Baron Sylvie, agent service logistique - Barrier Christine, administrative galeries Lafayette - Barthe Sandrine, vendeuse galeries Lafayette - Bazri Nadia, Voies Navigables de France - Bech Pauline, enseignante - Belhachemi Samira, agente de sureté aéroportuaire - Benjelloun Marine, projectionniste - Bensi Sandrine, sage-femme CHU - Bentajou Sandrine, conductrice service du balayage mécanisé de Toulouse Métropole - Bonnassies Odile, vendeuse galeries Lafayette – Bossard Refas Zouaouia, agente de police municipale - Bouchelit Malika, adjointe administrative petite enfance - Boudreault Françoise, éducatrice spécialisée ANRAS - Bouharira Nasahia, aide-soignante CHU - Bounouif Noura, infirmière CHU - Burlot Dominique, enseignante - Carrier Estelle, enseignante en lycée pro - Cassagnaud Sandra, agente financière contractuelle UT2J - Chauvain Typhaine, agente administrative polyvalente - Colin Jeanne, chercheuse Météo-France - Collet Pauline, doctorante UT2J mirail - Constans Véronique, ATSEM - Cortes Sabrina, cheminote - Costa France-line, employée libre-service monoprix – Daumas Amandine, enseignante - Debats Veronique, chargée de communication recherche publique - Dedieu Marie-Sophie, ingénieure agronome - Delrieu Marianne, agente administrative - Diane Angela, employée assurances - Dumont Martine, ingénieure formation - Dumortier Christine, AESH - Esquerré Montagnini Cécile, enseignante - Estingoy Carole, conseillère clientèle Téléperformance - Fabre Monique, responsable administrative université Toulouse III - Fabrega Anne, infirmière scolaire - Ferara Sandra, accueil clientèle galeries Lafayette - Ferrua Julie, infirmière CHU - Fevrier Laure, AESH - Foa Camille, enseignante - Galataud Elsa, AESH - Garcia Marie, conductrice de train - Gascard Marie, professeure des écoles - Gaspard Nathalie, cheminote - Giscloux Hélène, AESH - Gonsalvo Magalie, éducatrice spécialisée ARSEAA - Goupil Céline, ATSEM - Guerra Aurélie, professeure des écoles - Hachemi Radia, téléconseillère - Hanifi Assia, logisticienne CHU - Hertzog Maud, chercheuse en biologie - Hubbard Virginie, directrice d’école - Isambert Jeanne, enseignante - Jeanvoine Elsa, enseignante - Kouranti Ioanna, ingénieur aéronautique - Labadie Carole, agente Météo-France - Laib Delila, employée de Commerce - Lambert Lucie, infirmière CHU - Latapie Annie, éducatrice spécialisée ARSEAA - Lavigne Christèle, chargée de mission formation - Lergenmuller Marina, éducatrice spécialisée Conseil Départemental - Loillier Yacina, inspectrice phytosanitaire à la DRAAF - Magnant Laeticia, cheminote - Marois Florence, secteur de l’énergie - Mesbahi Kheira, adjointe technique petite enfance - Moreve Carmen, agente de la poste - Moudjeb Afifia, vendeuse galeries Lafayette - Moulinier Marie, infirmière CHU - Nougarède Alexandra, conseillère Pôle Emploi - Oudjani Jédjiga, adjointe technique théâtre - Pelissier Jennifer, professeure des écoles - Périllat Marie-Cécile, enseignante - Perrey Diane, enseignante - Piacere Agnès, responsable de projet - Pibou Laura, juriste - Pin Véronique, assistante de vie - Poupon Isabelle, enseignante - Prono Isabelle, aide-soignante CHU - Quemener Catherine, ingénieure sous-traitance - Ratajszczak Sylwia, intervenante sociale - Raynal Alazaïs, inspectrice de l’action sanitaire et sociale - Rivasseau Lisa, AESH - Sagnard Charlotte, adjointe responsable magasin - Sailliet Julie, conductrice de bus - Salgado Cécilia, infirmière en clinique - Salingue Pauline, éducatrice spécialisée CHU - Seguin Alexia, professeure des écoles - Seniguer Teldja, chargée d’études économiques - Sers Magalie, adjointe administrative - Tafforin Clémence, infirmière en clinique - Teboul Yannick, ATSEM - Thenieres Corine, ATSEM - Van Der Ham Julie, enseignante - Vaulot Corinne, enseignante - Vieira Marie-Jo, ATSEM
Ce 8 mars nous serons donc en grève, aux côtés des femmes du monde entier pour refuser toutes ensemble de payer le prix de la crise pandémique.
Les confinements ont mis en lumière que les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société et invisibilisées en permanence : les femmes, et toujours plus les femmes migrantes, sont majoritaires dans les emplois du soin, de la santé, de l’éducation, du nettoyage, du commerce, elles sont sous payées, peu ou pas reconnues… Pourtant les promesses de revalorisation de nos métiers ont fondu comme neige au soleil : la majorité des salariées n’ont même pas vu la couleur des primes COVID ! Nous serons dans la rue pour mettre fin aux écarts de salaires et de retraites et donc pour réclamer la revalorisation des métiers à prédominance féminine, la reconnaissance des qualifications et de la pénibilité des métiers. Les femmes subissent particulièrement la précarité, les temps partiels (80% sont occupés par des femmes), les petits boulots précaires, les horaires flexibles, le travail du dimanche… L’écart de rémunération persiste à 25% entre les femmes et les hommes.
Lors du premier confinement les femmes ont payé le plus lourd tribut : d’une double journée de travail, nous sommes passées à une triple journée ! Travail, tâches domestiques et instruction des enfants ! Et ce tant pour les femmes ayant poursuivi leur travail sur le terrain qui devaient s’occuper du reste en rentrant, que pour les femmes en télétravail à qui on expliquait que ce n’était pas un problème de garder les enfants en même temps. Les inégalités entre femmes et hommes ont été exacerbées.
Quelle que soit notre profession, nous sommes toutes un jour ou l’autre confrontées à du sexisme, des violences, du harcèlement au travail. Ceci a souvent pour conséquence une remise en cause de notre professionnalisme, une assignation à une position d’infériorité, à des tâches subalternes. Trop souvent nous sommes moquées, voire humiliées quand nous avons le courage de le dénoncer. Trop souvent c’est la victime qui est sanctionnée, déplacée voire même licenciée, pas l’agresseur. La quasi-totalité des entreprises ferment les yeux sur ces violences, nous ne devons plus le tolérer.
Parce que le 8 mars n’est pas le jour de « la fête des femmes, ni le jour « de la femme » mais bien la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, en France, comme en Pologne, au Chili comme en Italie et en Espagne, en Argentine comme au Nigeria, nous serons toutes et tous dans la rue pour dénoncer et arrêter une société capitaliste qui nous exploite, nous soumet et nous tue.
Nous n’aurons que ce que nous gagnerons par nos luttes ! Battons-nous pour l’égalité au travail comme dans la vie !