Au troisième jour de la grève dans l’usine de Mondoozil, filiale du groupe BT2I dont l’usine SimAir, près de Colomiers, va fermer, le moral est bon, et le piquet tient.
Pleinement frappée par l’arrêt de production du Boeing 737 Max et la diminution de cadence de l’Airbus A320 Neo, l’usine Cauquil, qui a déjà réduit la voilure depuis le début de l’année, est désormais sous la menace d’un PSE (« Plan de Sauvegarde de l’Emploi ») de près de la moitié des 76 salariéEs. DécidéEs à ne pas se laisser faire, ces dernièrEs ont monté une section syndicale, désigné un responsable et tenté d’amener le patron à la table des négociations. Devant sont refus obstiné, ils ont installé un piquet de grève devant leur boîte, avec l’appui de la CGT et de la coordination des salariéEs de l’aéronautique.
Malgré les pressions et les coups bas, face à un patron tantôt colérique, tantôt suppliant, le piquet de grève tient bon et maintient ses exigences : la mise en place d’une expertise comptable pour vérifier la situation financière du groupe, et le refus des suppressions de poste prévues pour le 24 décembre. En attendant, à défaut de bûche, on brûle des palettes !