Le tribunal de commerce de Toulouse a décidé de la cessation immédiate des activités de la SAM à la date du 10 décembre.
Cette décision veut condamner une usine et 350 emplois. Mais elle n’est pas acceptée dans l’usine et le bassin industriel de Decazeville. L’usine est occupée avec des barrages que les salarié.e.s commencent à mettre en œuvre autour.
Renault, en refusant tout projet de reprise, est bien sûr responsable. Le gouvernement a couvert et laisse faire le forfait. Ils ont menti pendant des mois alors que leur décision était prise.
L’activité à la SAM était garantie par des commandes de Renault jusqu’en mars 2022. Dans un rassemblement massif et déterminé de 3000 personnes tenu hier à Viviez devant l’usine, les responsables CGT avaient encore avancé la possibilité d’une prolongation de l’activité jusqu’à cette date.
Le tribunal de commerce de Toulouse n’a donc fourni aucun nouveau délai. Il faut refuser toute légitimité à cette instance patronale qui n’a de tribunal que le nom et qui est au seul service des pires licencieurs.
Le 1er décembre un rassemblement régional de l’Occitanie était prévu devant la SAM à 11h30. Ce rassemblement devient celui, ouvert à tous les syndicats et forces militantes, de toutes et tous.
La lutte n’est pas finie à la SAM.
Notre colère doit ouvrir la voie à la lutte tous ensemble nécessaire pour faire céder ce gouvernement complice des pires agissements patronaux.