Rami, jeune lycéen de 17 ans et militant à l’UET et au NPA s’est fait arrêter alors qu’il manifestait contre la réforme des retraites mardi dernier à Toulouse. Après 48h de garde à vue, il a été présenté à la juge cet après-midi. Il est ressorti libre à 19h accueilli par 200 soutiens, enseignants, lycéens, syndicalistes...
Le procureur de la République, celui-là même qui a imposé deux nuits de garde à vue au jeune lycéen, accuse Rami de violences envers la Police. Il demandait même l’interdiction de manifester et le contrôle judiciaire, ce qui fort heureusement a été refusé par la juge.
Rami est donc mis en examen. Mais le dossier est absolument vide ! Alors pourquoi un tel acharnement ?
Rami est un animateur bien connu du mouvement lycéen à Toulouse, contre la réforme du bac, contre ParcourSup, pour la justice climatique. A travers cette scandaleuse affaire, c’est bien la jeunesse que le gouvernement cherche à étouffer à l’heure où une majorité de la population refuse sa politique et que la grève progresse dans le pays.
Le NPA 31 salue la solidarité qui s’est exprimée envers notre camarade depuis plus de deux jours et remercie toutes celles et tous ceux qui ont pris position ou sont passés sur les multiples rassemblements devant le commissariat ou au tribunal. Nous ne nous laisserons pas intimider et nous prendrons toutes les initiatives, y compris unitaires, pour dénoncer la répression orchestrée par le pouvoir Macroniste.
Le Nouveau Parti Anticapitaliste 31
Toulouse, le 12 décembre 2019