Article La dépêche - 5 mai 2015
À la veille du vote à l’Assemblée nationale du projet de loi renseignement, près de 200 personnes ont répondu hier en fin de journée à l’appel square de Gaulle des nombreux partis politiques (Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche) et associations (Amnesty International, Ligue des droits de l’homme). Leur souhait étant de marquer leur opposition vigoureuse au texte.
Parmi eux, Gaëtan estime qu’il s’agit d’une loi de « surveillance de masse ». « On n’a pas envie de donner un outil aussi grand à l’État », peste le jeune homme. La solution, selon lui, se situe dans les causes, assurant que « le gouvernement contribue à un déséquilibre de certaines régions du monde qui entraîne les dramatiques événements de ces derniers mois ».
Également présents, Laurent Marty (NPA) qui parle de « loi liberticide » et de « passage en force ». Même son de cloche du côté de Jean-Christophe Sellin (PdG) qui dénonce une « loi scélérate, dangereuse pour les libertés individuelles et collectives ». Avec eux, les élus écologistes Antoine Maurice, Gérard Onesta et François Simon ont condamné de la même façon le texte législatif.
Si tous savaient hier que la loi devrait, sauf surprise, être votée aujourd’hui puisque les députés de la majorité comme de l’opposition se sont dits favorables à un tel dispositif, les opposants, eux, promettent de continuer le combat.
Hugo-Pierre Gausserand