Ce jeudi 17 mars, 10 000 personnes (6500 selon la Police) sont descendues dans les rues de Toulouse pour revendiquer haut et fort le retrait de la loi « travail ». En effet, les annonces du gouvernement sur les « aménagements » de la loi n’ont trompé personne : quelques miettes en surface mais le projet reste le même, rien n’a changé !
Cette journée était appelée à l’origine par les organisations de jeunesse (NPA jeunes, JC, UNEF, UNL, FIDL, UET, Solidaires étudiant.e.s,…), les assemblées générales étudiantes (Mirail et Paul Sabatier) et la coordination lycéenne de Toulouse.
Les syndicats départementaux CGT, Solidaires et FSU et des sections syndicales d’entreprises ou de services publics ont soutenu cet appel. De nombreuses équipes militantes, des salariés, le collectif CIP (Chômeurs-Intermittents-Précaires) étaient présents dans le cortège. Plusieurs entreprises étaient représentées (Hôpital, Liebher, Thalès, salariés des universités, France Telecom, syndicat des aides à domicile CGT,…).
Le cortège étudiants et lycéens, très dynamique, avec slogans, banderoles et pancartes, a regroupé près de 5000 jeunes – deux fois plus que le 9 mars. Ils étaient suivis par autant de travailleurs, avec ou sans emplois !
Plusieurs lycées ont organisés des AG (Berthelot, Arènes, St Sernin), celui des Arènes a été bloqué dans la matinée pour participer massivement à la manifestation. Dans les facs les AG ont rassemblé 500 étudiants au Mirail et près de 200 à Paul-Sabatier.
Les cortèges jeunes avec banderoles et panneaux, par établissements, étaient nombreux.
Il s’agit maintenant de massifier le mouvement pour faire en sorte que la journée du 24 soit encore mieux réussie. Il s’agit également pour les travailleurs d’utiliser cette période pour convaincre autour de nous que la journée du 31 mars doit non seulement être une grande réussite mais surtout le point de départ d’une lutte qui ne devra s’arrêter que lorsque le retrait de cette loi sera obtenu !