Lors de ses vœux, Macron a rappelé son projet pour la jeunesse : généralisation du SNU, uniforme scolaire, apprentissage obligatoire de la Marseillaise etc. Une fois de plus, Macron veut contrôler la jeunesse. Ce n’est pas surprenant pour un gouvernement qui n’a eu de cesse d’obscurcir nos horizons d’émancipations.
Alors que plus d’un étudiant sur deux doit travailler durant ses études, les mesures précarisantes (baisse de la valeur des bourses, augmentation des frais d’inscription) se sont multipliées lors des derniers gouvernements. En plus de nous précariser, le gouvernement a instauré une sélection brutale en master qui se conjugue très bien avec Parcoursup.
Face aux projets destructeurs de la nature et du vivant, les jeunes ont joué un rôle majeur au sein des mouvements écologistes comme lors de la mobilisation contre les méga-bassines ou contre le projet d’A69. En retour, ces mobilisations ont été criminalisées par un gouvernement ne se souciant plus des libertés publiques.
Depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, les mouvements contestataires et particulièrement ceux de la jeunesse ont subi une répression forte du pouvoir. En juin dernier, suite au meurtre de Nahel par la police, les jeunes des quartiers populaires s’étaient soulevés face à ce système raciste. Ces révoltes ont fait face une fois de plus à un acharnement policier.
Les mobilisations des jeunes contre la réforme des retraites ont été brutalisées et violentées. Plusieurs fois, l’Etat policier a cassé les blocages de nos lycées ou de nos facs, a coupé nos cortèges jeunes...
Face à ce projet de société du contrôle et de l’asservissement, imposons un autre modèle. Nous devons construire un projet d’émancipation, débarrassé des contraintes capitalistes. Alors malgré le “réarmement civique” voulu par Macron, la jeunesse ne se tiendra pas sage !