Toulouse - le 19 Mai - Salle San Subra - 2, rue San Subra (M° St Cyprien - Toulouse)
Prix Libre
Série de courts-métrages marquants sur Mai 68 entrecoupées de discussions qui permettront de retracer le fil des évènements, de discuter des leçons de la grève générale et des perspectives politiques actuelles dans notre combat anticapitaliste pour l’émancipation.
Forum et débats autour des apports de Mai 68 dans les combats d’aujourd’hui
Avec Alain Krivine et Ludivine Bantigny
Alain Krivine est militant du NPA et engagé pour la Révolution depuis les années 60 jusqu’à aujourd’hui. Leader du mouvement étudiant en Mai 68, fondateur de la Ligue Communiste Révolutionnaire puis du NPA, candidat aux élections présidentielles à deux reprises, de tous les combats depuis 50 ans, il nous fera part de son expérience et de l’actualité de son engagement.
Ludivine Bantigny est issue d’une génération militante qui a mené la lutte contre le CPE en 2006. Actuellement, elle est Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Rouen, spécialiste des mouvements sociaux, elle vient de publier un ouvrage intitulé « 1968. De grands soirs en petits matins » (Seuil, 2018). Son livre sera en vente lors de la fête.
Avec la compagnie Sans la nommer qui interprétera son spectacle Maothologie
Présentation de la pièce :
Inspiré.e.s par les principes maoïstes de la révolution culturelle, des militant.e.s d’extrême gauche lancent en France, un peu avant mai 68, un mouvement d’établissement dans les usines. C’est d’abord des jeunes intellectuel.le.s qui se font embaucher comme ouvrier.e.s, on les appelle ‘’les établi.e.s’’.
D’autres groupes mao vont continuer à s’établir jusque dans les années 1980. Une fille porte un regard sur l’expérience d’établi se son père qui raconte trois années passées à la chaîne à l’usine Renault-Billancourt de 79 à 82. De cette voix-témoin, celle du père, naissent les visions naïves, rêvées ou fantasmées de la fille et sa parole de narratrice. Maothologie interroge, avec une tonalité humoristique et distanciée, un héritage politique.
Avec des intervenant-e-s des luttes sociales du printemps 2018
A l’heure où nous diffusons le programme de la fête, nous ne savons pas encore où en seront les mobilisations sociales contre le gouvernement Macron. Mais, sans aucun doute, le printemps sera chaud et ce meeting sera l’occasion de donner la parole à celles et ceux qui se sont mobilisé.e.s dans les dernières semaines : cheminot.e.s, étudiant.e.s, militant.e.s de la lutte de Notre-Dame-Des-Landes…
Chansons féministes. Mymytchell est une chanteuse a-ordinaire !
Noah (theatrotheque.com) :
« Non, ce n’est pas du théâââtre. Mais c’est de l’aaart !
Une jeune femme, sa guitare et sa poésie. Mymytchell nous offre cinquante minutes de pur bonheur. Ses textes sont drôles, cyniques, poétiques, actuels et engagés. Une bouffée d’air frais pour la chanson française. Et le tout porté par une jolie voix grave. Que demander de plus ?
Elle traite de l’amour, des femmes, du pouvoir et de bien d’autres choses avec justesse et subtilité. »
Rock Berbère
Tiwiza est une tradition Amazigh (berbère) qui est portée sur la solidarité. C’est le nom que s’est choisi le groupe franco-algérien qui jouera à la fête anticapitaliste 2018. Ce groupe, fondé à Toulouse en 2012, propose une fusion énergique, des rythmes percussifs, des rifs Chaâbi (populaire) ou des blues touareg. L’esprit est rock et les propos engagés !
Village associatif, syndical et politique, Librairie La Brèche, Stands du NPA, Musique, Débats, Expos Mai 68, Espace enfants...