Le 28 mai à 16h30 – Salle San Subra (2, rue San Subra - Toulouse)
Omar Slaouti et Julien Salingue animeront ce débat dans le cadre de la fête anticapitaliste du NPA 31 du 28 mai 2016 à Toulouse.
Racisme d’Etat, violences policières, état d’urgence permanent… Des quartiers populaires au mouvement social contre la « loi travail », la situation évolue dans le sens de toujours plus de répression, toujours moins de libertés démocratiques. Le gouvernement Hollande-Valls a franchi un pas supplémentaire dans ce sens.
En stigmatisant les immigrés, en faisant la chasse aux sans-papiers, en développant un discours islamophobe, les gouvernements successifs ont libéré le racisme dans la société et tout particulièrement dans les corps de répression, policière et judiciaire. La Police se voit confier un chèque en blanc et les insultes, les discriminations et les bavures se multiplient.
En instaurant l’Etat d’urgence, le gouvernement PS a voulu imposer par la force la casse du code du travail. Face aux mobilisations des travailleurs et de la jeunesse, il ne sait plus que faire parler la matraque et les gaz lacrymogènes. Les provocations et les violences policières sont quotidiennes dans la mobilisation.
La montée de l’Etat autoritaire, de « l’Etat fort », est un phénomène international lié à la décomposition du capitalisme en crise. Cela pose forcément pour tous ceux qui aspirent à un monde plus juste de nombreuses questions pour trouver les voix vers l’émancipation.
Julien Salingue a soutenu en 2013 une thèse de doctorat en Science politique à l’Université Paris 8. Ses recherches, auxquelles un blog est consacré, portent sur la question palestinienne. Il travaille par ailleurs pour l’observatoire critique des médias (Acrimed). Dans ce cadre, il a analysé le rôle des médias dans le contexte de violences policières contre le mouvement social.
Omar Slaouti est militant à Argenteuil (95). Il participe aux collectifs « Vérité et Justice pour Ali Ziri » et « Urgence notre Police assassine ! », qui militent contre les violences policières et pour l’égalité des droits. Collectif « Ali Ziri » du nom de cet homme tué par la Police suite à des violences policières au sein même du commissariat d’Argenteuil en juin 2009. Ancien militant du NPA, il en a été le tête de liste lors des élections européennes de 2009.