C’est avec étonnement que nous avons appris ce matin (via un communiqué des syndicats SUD et CGT du CHU de Toulouse) qu’il y a une vacance de pouvoir au CHU de Toulouse. En effet, l’arrêté de nomination de la nouvelle directrice potentielle n’a pas été publié suite au départ pour le cabinet du Ministère de la santé de Raymond Lemoign.
Si la faute de la direction est grave, elle représente une occasion inespérée pour l’ensemble des services en grève (801, traumatologie, dermatologie, psychiatrie,…) d’augmenter le rapport de force dans les heures et jours à venir. En effet, plus aucune assignation d’agent gréviste n’est à ce jour valable et les salariés de l’hôpital retrouvent l’exercice plein et entier de leur droit de grève.
La direction est maintenant au pied du mur. Elle paye son intransigeance face aux revendications des personnels qui demandent des postes et de meilleures conditions de travail. Un minimum pour garantir la qualité du service public hospitalier qui se dégrade de façon dramatique pour les agents comme pour les patients.
Le NPA exige que la direction du CHU satisfasse immédiatement les revendications des grévistes. Dans le cas contraire, de nombreux services de l’hôpital seront à l’arrêt aujourd’hui et demain. La direction en sera responsable. Responsable également le gouvernement Macon-Philippe, zélé destructeur de l’hôpital public, que doivent mettre en échec les luttes des personnels et des usagers.
Le NPA appelle à rejoindre le rassemblement du jeudi 25 janvier à 14h devant l’Hôtel Dieu pour soutenir les agents grévistes.
Correspondant
Toulouse, le 24 janvier 2017