NPA Haute-Garonne
  • Rassemblement de soutien aux salariés de Latécoère en lutte contre les licenciements

    25 octobre 2016

    Mardi 25 octobre à partir de 11h30 - Devant l’usine (rue de Périole - Toulouse)

    Un rassemblement est organisé à l’appel de la CGT Latécoère. La population est appelée à les soutenir.

    Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de la FTM (Fédération des travailleurs de la métallurgie - CGT) et du syndicat CGT Latécoère, à la suite de la rencontre du 19 octobre au ministère de l’industrie,

    Une pétition est en ligne contre le PSE à Latécoère.

    Déclaration de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

    LATECOERE, un fleuron de l’industrie aéronautique en danger !

    Le projet industriel des fonds spéculatifs Apollo et Monarch a été rejeté à l’unanimité des syndicats de LATECOERE.

    Ce projet qui envisage la cession du site de Périole, des centaines de suppressions d’emplois, des délocalisations, mettrait en péril l’avenir de LATECOERE.
    La filière aéronautique est forte de 10 années de charge de travail. Ainsi, il aura fallu 47 ans à Airbus pour livrer son 10.000e avion. Le 20.000e sortira des chaînes en 2030, soit dans seulement 14 ans.
    Une délégation CGT a été reçue au ministère mercredi 19 octobre, pour porter les inquiétudes des salariés :
     la cession du site de Périole signifierait, à terme, la fin des activités industrielles de LATECOERE en France,
     la délocalisation en Bulgarie représenterait des risques importants pour les clients, dont Airbus qui représente 55% du CA,
     la création d’un atelier d’usinage sur la zone de Montredon n’offrirait pas les mêmes capacités de production que Périole pour développer l’activité industrielle,
     l’avenir de LATECOERE ne peut se résumer au projet des fonds Apollo et Monarch, qui préparent déjà la vente du groupe.

    Le ministère n’a pas souhaité se positionner sur l’ensemble de ces interrogations. Cependant, il s’engage à rester vigilant sur la mise en oeuvre du projet notamment sur les risques, pour les clients, contenus dans la délocalisation en Bulgarie.
    Le ministère reste prudent sur les scénarios à moyen terme quand les fonds spéculatifs auront décidé de se retirer.
    Pour la CGT, le gouvernement ne peut rester spectateur face au démantèlement du groupe. Il doit au contraire intervenir afin d’assurer la pérennité de LATECOERE et des emplois, dans une filière porteuse de plus de 1.000 milliards d’euros dans le cadre des carnets de commandes.
    La CGT appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser pour que LATECOERE soit sauvé.

    Montreuil, le 20 octobre 2016